1. |
Douceur
04:07
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J’ai cherché l’autonomie jusqu’à perdre la mienne
j’ai retrouvé d’l’épaisseur face au poids des rancoeurs
des violences de l’absence et des défaites
je sors enfin des nids et plane sur place
l’intime se lève contre l’impersonnel
je peine parfois à discerner miroir et fenêtre
alors,
la tête en l’air,
par la douceur dans des chants de colère
ma voix se lève,
A mi me encanto cantar mi desencanto,
Sur la terre des ainés dans le 12
entre les jardins d’manou et d’étienne
j’ai appris à retrouver tes nuages
depuis la maternelle
aller-retour grandes secousses,
J’ai guetté le soleil mouillé de tes 77 ciels
(Oui oui oui oui oui!)
Barouder sac-à-dos,
apprendre à t’oublier tout oublier
oublier qu’tu dégoulines dans mes ailes
comme ce 8.5 BPM
le vers est dans le fruit
le fruit est dans ma bouche
beurk!
Entre toi et moi
des histoires des histoires
je commérage
j’te décrie,
parce que je t’aime
je t’aime
à la la LIE-FO !
Qu’est-ce qui aliène ?
qu’est-ce qui éloigne ?
Hors de moi,
hors de toi
avec toi
j’ai voulu faire
la fête
senils en fait
(Fête),
Mes rêves se matérialisent entre nous
et ballon
j’souffle
MERDE
c’pas pour la BOOM
j’prèf
les toiles sur les fils l’espace chill
l’imprévu.e convive,
Entre 0.2.4°-C 15-et toi et moi-les deux gendarmes de requista
« on va s’en débarrasser »
(Ric estar),
LA LA LA LA,
LA LA (x3)
PIA PIA PIA PIA PIA,
Les ennemis principaux dans nos chairs incrustés
voilà une des raisons de mes râles proférer
je me prête parfois à rêver
de voir toutes tes dissidences pousser
au gré des tempêtes contre la
ne-hai
j’caresse ton pollen
J’ai pas fini de kiffer,
OUAIS OUAIS OUAIS OUAIS,
OUAIS OUAIS (x3),
« No sabes cuanto te quiero »,
(Quiero)
À la vie à la mort à l’amor,
7-7 flamme brûle dans mon cœur !
7-7 flamme brûle dans mon cœur !
Ter-ter 7-7
j’adore
denise
« hors-jeu »,
« hors-jeu »
papy mamie j’vous oublie pas
Toujours là
« solo se muere quien se olvida »
si es que yo miento
quel cantar que yo canto lo borre l’viento
Como Chicho.
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2. |
Chartrettoise
03:57
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Écoute, écoute, écoute, écoute
le bruit des gouttes, des gouttes, des gouttes,
Écoute, écoute la musique chartrettoise
qui coute que coute narre ce qui la blaze
chartrettes-toise,
Dé-dé-ca-ca-calage TER
quasi 17 balles l’aller-retour dans l’ter-ter,
J’ai poussé comme gravier dans le marbre
à force de la chercher on peut vite perdre sa place
barré, barré,
Sur l’échiquier avancer en diagonale
j’pensais jamais sortir c’couplet
mais quand même merci paname
entre tes lignes j’ai mieux pigé cette panade
même si souvent j’me dis que toi aussi t’as pas d’âme, padame, pas d’âme,
S’éloigner pour respirer se séparer pour exister,
Ici ça pue l’enfance gâtée par nos mamans qui si souvent si seules résident dans nos foyers
-Tu n’vas pas faire de drame le bien est matériel faut pas qu’tu râles
-Macho de base ta thune fait des drames : tu délègues tout l’taf à « ta » femme,
J’ai grandi sous le joug des gars qui n’ont qu’homophobie comme langage
(Connard je t’emmerde)
Les élus nappés de leur drapeaux français expulsent les gens du voyage
les sujets sensibles pas même n’existent pour les automates qui écrasent,
Face à tous les mâles banals
riposte fatale
mieux se défendre par le choix de l’attaque,
Connais-tu l’oisow qui caca fait dans la bouche des vilains furets qui n’font que répandre leurs gales ?
Symboliques sont les armes
matériel est l’impact,
Depuis le stud’
je mate ce monde blotti par l’effroi
Je prends des distances avec c’qui a fait naître mon moi
(Trop d’ça sur moi)
Écoute, écoute la musique chartrettoise
qui coute que coute narre ce qui la blaze
chartrettes-toise,
Difficile de cacher qu’ici j’ai 5 étoiles
face à 7-7 histoire sans racine mon étrange bouture
fête son manque de droiture en faisant du rap,
C’est toujours entre l’cynisme,
l’ironie
l’amour et la mère
qu’tu m’entendras chanter ce territoire
TE QUIERO MAMAMAMAMAMAMAMA,
Renouer pour s’réparer,
(Fut-ce par voix auto-tunée)
les êtres aimées oasis alors que désert me crame
(allo coucou ouaisouais)
Les ami.e.s c’est précieux
(Ouais ouais ouais!)
Écoute, écoute la musique chartrettoise,
qui coute que coute narre ce qui la blaze
et coûte que coûte
la musique chartrettoise
qui écoute écoute
narre ce qui la blaze
chartrettes-toise,
Ça déchire au moins autant qu’ça s’déchire,
Le 77 tu l’aimes pas tu l’quittes
et tu reviens
(reviens)
Je t’aime et c’est pour ça qu’j’te quitte
tu m’aimes et c’est pour ça qu’tu m’quittes
on s’aime et c’est pour ça qu’on s’quitte !?
J’veux juste te dire que je t’aime,
avant que l’on se quitte,
si tu m’le dis on est quittes.
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3. |
Passage
05:27
|
|
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Passage à l’acte
passage à l’acte,
J’ai le blues, blues, blablablaz,
Y’a comme dans l’air du temps,
plus d’un malaise…
Inutile je tire des phrases en l’air,
Plus un avion dans le ciel
avec rouleau de papier-cul
je fabrique 77 mitraillette,
Pénible aubaine périurbaine :
aller chercher à la capitale son salaire
(Son salaire, son salaire)
Et qui fait l’ménage ?
(Pas toi toi toi toi toi toi toi toi)
Le temps passe j’déménage et me casse
Pour revenir parce que chépas ou être,
Passage à l’acte
passage à l’acte,
J’ai lu un peu trop d’livres qui m’ont r’tourné la tête
le temps de me gla-glacer les ailes,
Sans gutenberg j’te jure j’aurais pas le même caractère,
Ça encadre et souligne en frénétique,
tous les mots de la terre,
Rappelle-moi
appelle-moi
(rappelle-moi)
J’ai oublié de mettre la corde
en rappelle-toi
l’école des tilleuls,
Rappelle-toi
la balle en mousse
capitaine au foot
numéro 10 floqué sur l’maillot,
Rappelle-toi
y’a d’l’amour
qui te passe au-dessus mais qui est là,
Rappelle-toi,
grand frère t’a mis
petit frère dans walkman pour que trop vite
tu ne coures pas,
Rappelle-toi
cette terre qui t’a vu naitre,
Si
c’est pas
trop douloureux
pour toi,
Des fois moi,
J’me mets une dose de passé,
J’me fixe comme un horizon de retraite,
(-Char-traître),
Quand je suis blues, blues, blues
que je suis blaz, blaz, blaz,
À chaque soir suffisent ses prod’
qui restent dans la tête,
Dans la cabine le mic une larme de paix
les cordes vocales des balles
en silence ma voix se recharge,
Qu’est-ce qui m’émiette qui m’élève
qui fait que j’me relève ?
Oiz,
blaz,
renaissance d’après le premier blaz : J.I.L.E.F.R.A,
J’ai juste appris
que je suis fragile
quelque chose me dit que toi aussi
comme si c’était notre condition humaine,
Soignons nos plaies
au rythme de nos peines,
J’aimerais mieux me taire
mon cœur j’ai peur,
Mais je veux faire le deuil d’un déni
qui ici me sidère
suicidaire
déni suicidaire,
Passage
pas-pas-pas sage,
Cette douleur vibre dans ma chair
pris dans la cage de mon corps
j’en ai voulu à moi-même au point de glisser
1 ou 2 pieds sous terre,
Dans la chambre pas un brin de lumière
le lit un cendrier
plus d’bouffe plus d’douche
ça va si vite de se
tuer en douce,
Attendre que la nuit
chercher à se pendre à la lune
dans la pesanteur des cratères,
J’ai pris des cauchemars pour des rêves
pesadillas que te comen la vida,
J’aurais aimé l’ouvrir plus vite ma gueule
oxy-morose
(rose)
Il y a des actes que j’aime mieux
savoir manquer,
Avec micro j’cause
Pour frayer et frayer,
Les mots j’ai trop
plutôt pas assez
pour les corbeaux des microcosmes esquisser
(esquisser, esquisser, esquisser)
Qu’autant qu’tu n’es pas seul.e à trouver bien des raisons
de vouloir sur la gâchette appuyer,
Mais, mais, mais
même
le gun
sur la tempe
chargé,
Peut s’poser,
Passage
passage
passage
passage.
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||||
4. |
2 x 7 = 77
05:17
|
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||
Sniff sniff
glouglou
ça va passer
ces modes de vie seront dans d’futurs temps dépassés,
C’est pas pas
la capitale
c’est 77
je je tisse la toile
entre rêves et cauchemars
la nuit porte conseils et paquet d’angoisses,
Normal arrière-goût pathologique
les absences trop présentes qui épuisent
co-co-comme envie de rire à la barbe à la tête à la gorge et au nez
de ce qui a rendu la vie dure à mener
comme envie d’embrasser toutes les personnes
grâce à qui le coeur continue de
pulser,
Envie en vie d’enlever la poudre des sabliers
pour tout faire
péter,
Rouages et non-sens
dans ce en quoi j’voyais beaucoup d’liberté
retenir des bases face à la résistance de la réalité
couper une tête est-ce bien nécessaire si c’est pour laisser pousser
la suivante ?
c’est hydreux,
J’entends,
j’entends les échos de ton rire
dans l’rétro
allo
allo,
Je fais machine arrière
avec le futur dedans
c’est comme levure et pain sur l’huile de grèce
pour moi le son
(son, son)
ce goût sur les lèvres
éternellement,
J’ai signé des papelards j’ai coché des cases
j’ai lutté lutté
j’ai oublié la joie
parce que ce monde c’est d’la merde
(Merde)
me v’là qui gobe
Aripipra
Aripiprazol
Xanax
Prozac
Aripiprazol
Ziprexa
Xanax
Prozac,
J’ai des flashs dans les yeux
j’oublie même que chui anxieux
Alprazolam si bon pour l’âme
à croquer dans vos céréales
ceci est un message du ministère de la santé,
La remontada est impossible
jusqu’à ce qu’elle advienne
plaisir intense comme la dernière cigarette,
frustrante,
comme cette prod’ qui se termine alors qu’t’as pas fini ton 16
fois 77 = 1232
j’te l’fais de tête
sans calculette,
J’aimais pas la dictée
j’ai trouvé la diction
et je scrute les contradictions
des structures des lexiques de l’action
en instrus mentales
à quand une internationale
d’êtres sans queue ni tête ?
(Oh, tu sais hein)
tu ne diras plus que la souffrance psychique
est un privilège avant d’imaginer qu’nos luttes sont les mêmes
non non,
C’est pas pas
la capitale
c’est 77
je je tisse la toile
entre rêves et cauchemars
la nuit porte conseils et paquet d’angoisses,
Alien
oisow
alien alien
oioizow,
Dodo les yeux ouverts
changer d’outils
faire tomber les maîtres,
Sur une tranche de c’qui m’a constitué mon dégoût dégouline,
Le départ t’apprend
le départ te ment
sur c’qui t’as vu naitre,
Entre tret’char et Melun 7 kilomètres
Et plus d’une forme de séparations-ségrégations qui blessent,
-Chut
Elle m’étouffe dans le 77590 la mauvaise odeur
des dénis des violences de races sociales, de classe, de sexe,
-Chut
Si tu veux un miroir j’te prête et t’ouvre ton bec
pour autre chose que d’la merde,
-Chut
Pour toi j’ai une idée
construire
pour enfin ne plus détruire,
J’ai bien assez de doigts sur une main,
pour compter les potes mecs
sur l’territoire qu’il me reste
(-1, 2 ?)
Si ici des fois je passe mon temps
c’est avec ces amitiés avec qui
on apprend
à ne plus se taire,
-Franchement tu exagères
Les mises en récit j’aime ça,
blablabla
(-blablabla)
Quel plaisir de disposer de vos oreilles,
Oizow des longues nuits,
Je me répète qu’on changera pas la face du monde
Si dans les têtes dinent ensemble un colon, un flic, un patriarche et un faf
Non non,
J’ai pas tant de bonnes recettes,
à peine des pâtes aux poireaux
Al dente
Pas froides,
N’est-ce pas à nouveau un plaisir quand se garnit l’assiette ?
entre les siestes la passion n’est-elle pas aussi ce qui fait qu’on se lève ?
19h19 au stud’ c’est l’matin,
Quand le jour s’achève!
(Quand le jour s’achève)
Peut-on peut-on peut-on ?
Danser sur des nuages entrer en transe en gardant peur des averses ?
Chercher par tous les temps les horizons nécessaires ?
Se redresser le dos même si les manques de tendresse nous affaissent ?
Obscène
je sors de mon lit et t’invite si tu connais l’adresse
(l’adresse)
le stud’ est ouvert
pour que s’échappent tous les mots de la terre,
C’est pas pas,
la capitale
c’est 77 ouais ouais
juju tisse la toile
entre rêves et cauchemars
la nuit porte conseils et pas que des angoisses
(solo querer,
solo quererse mucho)
2 x 7 = 77
j’te l’fais de tête
sans calculette,
1-2-3-4-5-6-7.
|
||||
5. |
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|||
Ana ëlle : j’ai 2-3 trucs à te dire
toi oui toi qui inspire
sans jamais revenir
à part les nuits sans espoir
où mes rêves font du bruit
dans mon corps qui cherche
qui te cherche à tâtons
sans reconnaître tout à fait
ton visage
t’as quel âge t’as quel âge
t’as plus d’âge faut que je m’y fasse
face au temps qui s’efface
c’est dommage ces images
c’est les mots y’a pas de mot qui traduit ce qu’on pense et ce qu’on dit
alors pourquoi t’écris ? pour qu’il y ait une trace de ta vie ?
labyrinthe dans ma tête faut que ça me sorte par les yeux
pour enfin que je me bouge bouge bouge
jusqu’à quand je me la ferme que j’accepte ce qui m’emmerde
pour pouvoir m’endormir sans souffrir sans réfléchir fléchir fléchir
j’ai des bombes entre les jambes qui font saigner qui te saignent
toutes les fois que je m’approche de toi
alors prends garde à toi
merci d’avoir existé
même si t’es parti.e sans envisager
que je retombe ou pas sur mes pieds
dans ce monde que je voudrais transformer
alors qu’est-ce que je fais moi qu’est-ce que je fais là ?
Oiz : Le temps défile
j’me raconte le passé comme un film
ici y’a deux saisons : les nuages et la pluie,
Traversée des déserts
ambiance masculiniste
crois moi les stigmates des plus sots
peuvent te coller à la peau
j’avais celui de puceau
(-machos de mierda)
Où trouver l’ombre des oasis ?
ne te force pas y’a pas de désir obligatoire,
S’oublient vite les jours et le moi,
à grandir sans voir que si
souvent l’alcool et l’herbe nous détruisent
(-bois, bois, Bois-le-roi
Glouglouglou)
Le sénar
s’dramatize
(-dédramatise)
École carotte bonne note,
élèves et prof
pas potes
pas potes
papotent
pour s’dire :
Y’a d’la pression au programme d’l’éducation nationale,
Ici Chartrettes sud 77
entre soi entre les murs qui nous cadrent
le poids des tabous ronge
tant de familles maladroites
vide le grenier
(vide le grenier
Allez
Allez),
Les combat rangés
dans les poussiéreuses armoires,
Les relations oubliées pour quelques pièces de plus dans l’tiroir,
Tu ne parles à plus personne voilà t’es
enfin normal.e,
J’veux plus m’laisser condamner
aux douleurs des au revoir,
Tu m’as fait souffrir
mais laisse moi te dire
m.e.r.c.i.d.e.x.i.s.t.e.r,
Ne sont-ce pas les voix folles du village
qui sont les seules qui te parlent ?
Je t’aime mon maman
je t’aime ma papa,
Jin et dieg’ chacune sa place sur l’canap
les bus scolaires qui n’passent pas quand flocon se pavane
mon dégoût de l’eau, si peu je m’y baigne
alors qu’elle m’entoure de la seine à ma vie
là
j’traine les pattes
pour aller à paname et en forêt alors qu’c’est à deux pas
ni d’la ville ni rural
je viens de là
lalala,
J’vais être honnête avec toi
comme du mal à bouger
quand je me laisse happer par les instrus
au sous-sol drôle de terroir
je vis deux pieds sous terre
c’est ici qu’j’arrive à voir
des étoiles dans l’miroir,
Inquiétants reflets
des
espoirs,
Dans l’ciel j’vois les constellations
des potes encore là
(toujours là,
toujours là,
toujours là)
M.e.r.c.i.d.e.x.i.s.t.e.r,
Entre sentiments et ressentiment
les lieux d’où se tisse la trame,
Un peu fêlé à force de raconter
la voix des rails,
Elle était une fois
l’histoire de la pêche au sourire
dans mon bocal.
|
||||
6. |
|
|||
Quand tombe la neige le 77 s’érotise,
Magnifique
j’ai pris plus d’une année à répondre à ta lettre
magnifique
(c’était pour l’27.sept')
Chépa c’qui nous arrive
à tes côtés j’ai comme l’impression
que l’temps passe vite,
Allez viens viens viens
pour un peu d’indicible,
(Cow-cow-cow)
Pas trop d’galop
on prend nos kiff,
Quand t’es pas là
y’a comme un hic,
C’est déjà ça de penser à toi
penser à toi
penser à toi
je t’aime bien
je t’aime bien
je t’aime bien
je t’aime
bien,
On va s’voir
C15 ou j’ai pas C15 ?
Déboires nocturnes
sans toi làlà
pour moi c’est moins
ça,
Remballe ton
chartraître
moi j’dis merde au roi
sans couronne c’est quand même mieux
quoi,
Même si
big up à la forêt
aux berges
ta brioche au four à pain
les cheveux se crament,
Ya qu’les montagnes
qui n’s’recroisent pas,
Les montagnes
les montagnes
les montagnes,
Se déhanche l’histoire
on va s’voir
beaucoup et j’kiff ça,
J’M
retrouver sommeil
au fonds d’tes bras,
J’crois qu’tu connais toutes mes chansons préférées
importante est la bande son
pour *****,
Entre ton souffle
et ta voix
mon corps bat
bat
bat,
Pas possible de s’en lasser
à s’enlacer,
Ouais ouais ouais
ouais ouais ouais
ouais,
Mésange de l’histoire,
Toi et moi c’est du sale,
Ouais ouais ouais,
ouais ouais ouais
ouais.
|
||||
7. |
Patiente-impatience
07:07
|
|
||
Entre non-sens de la mort
et sens de l’amour,
Elle sommeille en moi cette bête
des fois faut qu’elle sorte,
Le micro entre les dents
et la tête dans la lune,
« On va éteindre un peu l’cerveau
on cherche encore la bonne molécule
pour cesser d’tourner en ronds »
« Étape par étape
faut pas qu’vous vous précipitiez
rappelez-vous comme vous étiez fragile avant
(avant) »
« Vous êtes déjà vieux,
vous parlez d’amour comme si vous aviez 90 ans »
« Si je comprends bien vous êtes anti-tout
vous trouvez que l’monde est si méchant ? »
« Nous travaillons dans la santé
on peut pas tolérer la
violence
violence »
Merci pour tout,
mais que pensez vous,
des raisons des souffrances ?
de votre connard de collègue,
qui m’a appris le mot iatrogène ?
Piapiapia j’ai pas trop kiffé tes sermons d’hypocrite,
Le docteur impatient
oublie simplement
sa patience,
Cimer
vous au moins vos oreilles
Ne se ferment
affectivement
je vous salue autant qu’une bonne part
du personnel
merci à toutes les aides soignantes
elles resteront gravées à jamais
vos sourires dans ma chambre
indélébiles présences
chaque jour j’y pense,
Autant qu’aux autres impatiences,
Patiente impatiente
patiente impatience,
Des aurores sans amertume de
tuer l’horreur
sans jamais oublier
ses manœuvres posthumes,
Je pansement entre le pitch et un
paquet de filtres,
Désolé que mes phrases soient si psychiatriques
est-ce que c’qui m’aliène est juste dans mes tripes ?
ne serait-ce pas temps d’élargir les diagnostics ?
Voir enfin
que ce n’est jamais seul.e que l’on se détraque
et se fabrique,
Écouter des histoires n’est-ce pas mieux que de les
trancher dans le vif,
Prendre soin
est-ce donner de nouveaux coups aux écorché.e.s
aux intranquilles ?
Ou
Être là
soigner les espaces et les relations construire,
humblement un tout p’tit rêve
que m’aident à raconter les boucles du beatmaking,
Merci merci merci merci
merci,
Patiente impatiente
patiente impatience
patiente impatience
patiente impatience,
Prendre donner
puis perdre les pétales
nager dans l’éloge de la pureté
ou apprendre à dealer avec le diable ?
Comment faire avec l’absence
autrement qu’avec
des châteaux d’fable
en récital ?
S’éloigner pour respirer
est-ce le but au final ?
J’dois quand même t’avouer qu’j’ai du quitter des îles
pour trouver des ailes,
À chartrettes j’te résume mon voisinage,
à droite
une fleur se fane isolée
dans la peine de la mort de sa femme,
À gauche
des drapeaux français
accrochés un 13 novembre
sur la façade,
La rue c’est jamettes
près d’un cimetière
comme toujours
un peu à l’écart,
Tu sais c’est là où on fait la ballade
vers
l’observatoire
mosaïque de piafs
je me demande des fois
dans le reflet du lac
si ces oisillons
ne sont pas au fond plus libres que l’humaine
(que l’humaine)
race,
Sédentaires en cavale
nomades qui s’calent
Oioioisow dess longues nuits
oioioisow des longues nuits,
Seguir seguir
siete principios,
Entre nous on s’est juré
de n’jamais dire jamais
que peut-être on reviendrait
le chemin n’est pas tracé
peur de retrouver la société
qui m’y a envoyé
est-ce un comble de pouvoir se sentir plus libre enfermé ?
quand j’ai la norme aux pattes
j’me carapate
dans ma bulle bizarre
et à l’abris-je
refais ma carapuce,
Petite bububulle s’la pète
à la recherche du temps à perdre et des lignes qui pètent !
Réxister sans écraser
pourvu que j’y arrive
espérer que le moins possible on m’assigne
se dire
que c’est étrange de jouer à faire semblant
de ne pas pâtir
vouloir constater moins de violences chez les personnes
qui prétendument les nient
chui
entre remède et poison
de l’égocentrique,
Quand la seine sort de son lit
les uniformes chavirent
(Glouglaglaglaglouglou)
Bien animal
mon bec
laisse s’esquisser un sourire
Elle sommeille en moi cette bête
des fois faut qu’elle sorte
elle sommeille en moi cette bête
des fois faut qu’elle sorte,
Dans la plume
j’m’éclipse et
tu m’vois
tu m’vois nuw,
Obscène-et-morne
pour vivre encore
obscène-et-morne
pour vivre encore,
Le disque est dur
la voix est douce,
Patiente impatiente
patiente impatience
De continuer à faire l’amour qui
Manque
Manque
Manque
<3.
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